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| موضوع: Une première en ALGERIE La pompe à insuline fonctionnelle à oran الثلاثاء مارس 13, 2012 11:48 pm | |
| La pompe à insuline fonctionnelle à Oran : Une première en Algerie par WassiM le Ven 12 Aoû 2011 - 17:42 .
L’établissement hospitalo-universitaire d’Oran (EHUO) vient de se munir d’un petit lot de pompes à insuline, et cela afin de mieux répondre aux besoins des diabétiques.
Le chef du service de médecine interne de l’établissement hospitalo-universitaire d’Oran, le Pr Belhadj, précise que «le plus important n’étant pas l’obtention de ce lot de pompes à insuline, mais la maîtrise, par l’EHU d’Oran, de sa technique». Il s’agit d’un dispositif qui permet d’injecter en continu de l’insuline, qui a cette particularité d’être programmé par le malade. Il est relié à ce dernier par un cathéter, qui lui délivre l’insuline plus à même de stabiliser sa glycémie.Toutefois, ces pompes à insuline, qu’on appelle également pompes externes, ne sont pas destinées à tous les malades, mais seulement aux diabétiques «instables, qui sont atteints de diabète de type A, mais très particulier», nous explique le Pr Belhadj.
Cette pratique, pour avoir fait ses preuves en Europe et aux Etats-Unis, n’en est pas moins une première en Algérie. Une équipe française, exerçant au CHU de Narbonne, a fait le déplacement à Oran, le mois dernier, pour former des médecins et des infirmières à la pratique de ce nouveau système. «Il faut savoir que la participation des infirmières est également très importante, ce sont elles qui auront à montrer aux malades comment placer leur pompe. Ces derniers devront être en mesure de manipuler ce matériel de leur propre chef», nous explique encore le Pr Belhadj. Pour l’heure, l’EHU d’Oran n’est doté que d’un petit lot de pompes.
Quatre ont déjà été placées, à titre gracieux, chez des diabétiques instables. «Le gros problème maintenant, poursuit le Pr Belhadj, est la discussion avec la caisse de la sécurité sociale.» Il faut savoir en effet que le coût de ces pompes à insuline s’élève entre 300 000 et 500 000 dinars. «Les quatre malades ont pris les pompes chez eux, mais c’est nous qui les alimentons en consommables : c’est toute la tuyauterie qu’il faut changer tous les trois jours, et cette tuyauterie on ne peut pas la leur fournir indéfiniment. On a initié un processus, la caisse de sécurité sociale doit suivre.» Il nous explique aussi que ces pompes à insuline sont, ailleurs dans le monde, achetées et remboursées à un certain taux par la caisse.
Leur processus, à long terme, permettra la réduction des coûts de prise en charge dans les établissements hospitaliers, et à terme, de soulager, de manière concrète, le patient.«Notre objectif est d’informer l’opinion publique que nous sommes à présent en mesure de placer ces pompes, là est la grande première : on maîtrise cette technique ! Par le passé, on n’arrivait pas à équilibrer ces quatre malades. Sous pompe, au bout d’une semaine, ils sont équilibrés.».
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